Insider View: Thias – Part 4

Source: Thias

Fallait mettre un peu de fluo dans tout ça ! Faire scintiller la toile d’araignée, l’embrocher au reste d’un vélo, étirer ça dans la pénombre, déjouer la surveillance locale…

Surtout, fallait mettre de la farce au mausolée ! L’astro-fat au bout de l’épée. L’instant ghetto bling bling au pays des merveilles.
Faut croire que les jeunes surdoués aussi enterrent leurs aînés…

Part 4 : BIMS LEK SKIO ROMI SOWAT REMS

CODERED.RU Lek и Sowat — Mausolee Париж

Source: Russia – Code Red

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В середине августа 2010-го Lek и Sowat, нашли заброшенный торговый центр на севере Парижа. Совместными усилиями они решили сделать из него арт-пространство под названием Mausolee и пригласили к участию более сорока граффити-райтеров и художников, которые по сей день расписывали здание. Список участников по прежнему остается в тайне, тем не мение известно, что презентация пространства публике состоится 12-го апреля.

Источник

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Insider View: Thias – Part 3

Source: Thias

Dans les entrailles du mausolée, la Terre est ronde et circulaire. Réduite, et pourtant presque sans fin. Littéralement prise entre terre et ciel. Le béton au milieu.
De toutes confessions, les monstres et les dieux y ont élu domicile. Une quête du Saint Graal au fond d’un gouffre, sans élixir et à la lampe torche. Au gré des quatre saisons…
Amen.

Part 3 : DEM189 SETH SOWAT LEK

ILOVEGRAFFITI.DE

Source: Germany – ilovegraffiti.de

Nachdem LEK und SOWAT vor 2 Jahren den leerstehenden Supermarkt in Paris entdeckt haben hat sich einiges getan auf dem 40.000 Quadratmeter Areal. Zusammen mit vielen weiteren Künstlern wurden innerhalb eines Jahres fast alle Flächen bemalt. Zu Gast in LEK & SOWAT´s Hallen waren DEM189, GRIS, HONDA, JAY1, JAWS, KATRE, QUI, O´CLOCK, REMS, SWIZ und viele mehr. Das Ganze haben die beiden Franzosen in einem Buch mit dem Titel “Mausolée” dokumentiert, welches gerade erst im Editions Alternatives Verlag erschienen ist. Ein schönes Video aus dem Parkhaus und einen Einblick ins Buch gibt´s nach dem Jump!

Mausolée Résidence artistique sauvage
256 Seiten, Format 24 x 34 cm
Preis: 39 € / ISBN : 978-286227- 717-2

Le Moniteur : Détours d’architecture

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En août 2010, Lek et Sowat découvrent un supermarché abandonné dans le nord de Paris. Entre un atelier de maintenance RATP, le périphérique et des tours de béton, le bâtiment déserté n’attirait pas l’attention… A l’intérieur, ce sont 40 000 m2 de murs vierges qui s’offrent à eux sur 4 étages. Pendant un an, ils se rendent clandestinement dans le lieu pour y peindre et y organiser une résidence artistique sauvage… Une quarantaine de graffeurs les y accompagnent. Le résultat? Un film en stop motion sur ce Mausolée (8888 images) et un livre. C’est ici.

Rédigé par 

Insider View: Thias – Part 2

Source: Thias

Un vestige du mercantilisme tremble sous le périf’. Il grelotte, ouvert aux quatre vents, loin des lustres du commerce. Il n’appâte plus le client… Brûlé à vif, il abrite ceux qui se terrent. Les exclus s’y cachent, sans papier, sans pays, sans véritable lit. Mais de là aussi, ils en sont exclus… L’abandon d’un immense tombeau vide ! Un sanctuaire bientôt. Le mausolée d’une culture qu’on enterre et qu’on célèbre, qu’on bénit et qu’on dépasse. Une offrande picturale au temps des grottes modernes.

Part 2 : SOWAT LEK BOM.K JAW SWIZ FLEO GILBERT1 OUTSIDE KATRE GRIS1

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12ozprophet

Source: 12ozprophet.com

Mausolee Project: Paris Ruin Transformed Into Illegal Graffiti Museum

On August 12, 2010, Lek and Sowat found an abandoned supermarket in the north of Paris. For a year, in secret, both artists continuously wandered in this 430,000 sq ft monument to paint murals and organize an illegal artistic residency, inviting forty-six French graffiti artists to collaborate, from the first to the last generation of the graffiti movement.

Together they built a Mausoleum, a temple dedicated to their disappearing underground culture, slowly being replaced by street art and its global pop aesthetics. This could be the most visually intense graffiti project to date. Sometimes site specific graffiti can only be appreciated in person, as a phenomenological experience. Decayed and hollowed out buildings allow for graffiti writers to flow their pieces through the unique composition of the layout like an art installation, this is usually something very hard to capture on camera. Sowat and Kan did an excellent job conveying the experience of exploring this massive urban ruin transformed into an underground graffiti museum. We have reported on how the The Underbelly Project worked toward similar goals, displaying urban art in a more natural habitat. What makes Mausolee different, is the fact that it emphasizes working only with ‘graffiti writers’ and not ‘street artists’. Mausolee shows the full potential graffiti writers have to change the perspective of free wall space.

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Insider View: Thias – Part 1

Source: Thias

Un vestige du mercantilisme tremble sous le périf’. Il grelotte, ouvert aux quatre vents, loin des lustres du commerce. Il n’appâte plus le client… Brûlé à vif, il abrite ceux qui se terrent. Les exclus s’y cachent, sans papier, sans pays, sans véritable lit. Mais de là aussi, ils en sont exclus… L’abandon d’un immense tombeau vide ! Un sanctuaire bientôt. Le mausolée d’une culture qu’on enterre et qu’on célèbre, qu’on bénit et qu’on dépasse. Une offrande picturale au temps des grottes modernes.

Part 1 : SOWAT LEK SWIZ KATRE WXYZ SPEI FLEO O’CLOCK

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Insider View: ALËXONE

Source: blogaouane.net
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Superbe Ouvrage… qui raconte et documente, ce qui a le très juste titre « Résidence artistique sauvage »

Un ancien supermarché à Paris intramuros au bord du periph qui fût vidé de ces réserves puis de ses squateurs. le tout recouvert par la poussière du temps. et surtout vierge de toute peintures… Lek et Sowat en trouve une entrée et commence par y peindre… s’en suit une histoire de découverte et de peinture du lieux… petit à petit en y invitant des artistes tout en gardant le lieu secret, la résidence prends forme…
En gros un livre indispensable qui transpire, suffoque d’émotions et de peintures. Bien loin des livres sur les canons du graff’ et du street art sans âmes qui polluent les rayons des librairies ces dernières années. ce n’est pas non plus juste une compilation de peintres et peintures … mais une véritable aventure!

pour en savoir plus le site

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Metro

Source: Metro France
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Pendant des mois, les artistes Sowat et Lek ont pris possession d’un supermarché vide au nord de Paris. Ils y ont créé une résidence artistique, conviant leurs pairs à s’y exprimer. Une expérience insolite et inédite à découvrir à travers une exposition, un livre et un film.

Dénicher des milliers de m2 de murs vierges à peindre est sans doute le rêve de tout graffeur. En août 2010, Lek, 39 ans, les a trouvés un peu par hasard, dans le nord de Paris, non loin du XIXe arrondissement où il a grandi. Après être passé plusieurs fois devant ce site gigantesque d’Aubervilliers qui abritait jadis un Intermarché puis un supermarché Casino, le graffeur décide finalement de garer sa voiture devant et d’y pénétrer par un des derniers accès caché situé boulevard de la Commanderie.

“Traces de vie”
A l’intérieur, l’artiste, fou de graffiti depuis l’adolescence, découvre un bâtiment immense dans lequel restent des effets personnels de nomades partis sans aucun dans la précipitation. “Il y avait des tasses encore remplies de café, des vêtements, des layettes de bébés, des cartables ou encore des matelas”, se souvient Sowat, son comparse de 33 ans qui a découvert les lieux peu de temps après. Les deux graffeurs réalisent que des dizaines de personnes, qui avaient élu domicile ici à défaut d’avoir un toit, ont été expulsées par les forces de l’ordre. “Au début, nous n’avons vu que les murs. Puis, ces traces de vie, raconte Sowat. Il y avait d’une part une espèce d’excitation et d’autre part une sorte de honte car on se doutait bien que ce qu’il s’était passé à l’intérieur du site était forcément violent“.

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Insider View with Swiz

Source: dgtalkid.blogspot.fr
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Lorsque je l’ai foulé la première fois aux alentours d’octobre 2010, il n’était pas Mausolée mais simplement un lieu, dont Lek m’avait parlé avec enthousiasme, et avait bien pris soin de me prévenir que si je les y accompagnais, il me faudrait ensuite n’en parler à personne… C’est donc presque les yeux bandés que j’ai la première fois sauté la porte réhaussée de longs pics en métal qui séparait la petite ceinture de cet espace à l’abandon, celle-là même que je n’aurais sans doute pas franchie si d’aventure j’avais erré seul au bout de la petite allée jonchée de déchets, matelas et de merde fraîche.. “Ah wai faut sauter ça,mais…elle tient bien la gouttière là?”

 

A cette époque, tout y était quasi vierge mais les deux “proprios” s’y déplaçaient déjà avec aisance, on ne pouvait y voir que quelques peintures de Lek, Sowat, Fléo et deux ou trois tags de Keboy et Wxyz, tracés à la craie sur les murs encrassés à l’extérieur du bâtiment. Ce jour là, je ne sais même plus si j’ai peint, il est souvent difficile de déniaiser de tels endroits…Trop d’espace…Que faire , où, comment? J’ai en revanche pris le temps d’y errer, arpentant les escaliers sombres couverts d’inscriptions racistes, les larges étages froids. Le lieu m’a paru immense, interminable et je m’y suis perdu comme on aime s’égarer dans une ville que l’on visite pour la première fois, à la recherche d’heureuses découvertes…

 

Insider View with Monsieur Qui

Source: Monsieur Qui / Artskills.net
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9h30, novembre 2010 porte de la Villette à Paris, Lek (RAW) et Sowat (DMV), deux graffiti-artists de génération différentes mais à la motivation commune arrive au rendez-vous. Quelques mots échangés à propos des grands froids de ces derniers jours et nous partons vers la promesse d’un lieu afin d’y réaliser une peinture ensemble. Nous escaladons un talus, arrivons au bord d’une voie ferrée où logent dans des tentes quelques âmes égarées, en redescendant nous profitons de l’élan de la pente pour traverser à la hate une bretelle d’accès du périph’. Sowat me rappelle au passage que l’entrée se mérite et il n’a pas menti ; arrivés dans un couloir à ciel ouvert, le sol est jonché d’ordures et d’excréments, l’odeur y est insupportable, il faut ensuite escalader une grille d’environ quatre-cinq mètres de hauteur, couronnée de piques, le tout sans se faire griller par les ouvriers de l’atelier ratp voisin.

Voilà passé l’épreuve, nous sommes tout trois aux abords du bâtiment. Mes deux accompagnateurs semblent bien le connaitre et m’évoque aussitôt l’immensité du site, nombreux sont les murs disponibles à peindre. Et pour cause il s’agit d’un ancien supermarché et de son parking abandonnés il y a déjà quelques temps, au total 40 000m2 de playground. Y pénétrer à l’intérieur, nécéssite d’emprunter un conduit d’aération, et c’est un peu comme un archéologue dans le noir, que je découvre véritablement le lieu. Une visite commentée s’improvise, différents étages s’offrent à nous et commençons par ceux du haut. Des carcasses de voitures s’éparpillent, tout comme quelques murs certaines sont peintes d’autres pas.

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Librairie du 104

Liberation


Vendredi 13 Avril 2012
Par LOUISE VIGNAUD

Issus de le la culture graffiti, Lek et Sowat manient la bombe peinture depuis leur plus jeune âge. Assis à la terrasse d’un café de la rue du Temple, à Paris (IIIe), les deux garçons habitués à étirer leur patronyme sur les murs dévoilent l’aventure artistique «Mausolée», gigantesque édifice dédié à la culture underground et soustrait aux yeux de tous pendant près de deux ans, aux portes de la capitale.

La rencontre des deux graffeurs se produit en 2010. Depuis peu, l’art de rue s’expose sur toile au Grand Palais, de quoi en agacer plus d’un. Plus créatifs que critiques, ces deux artistes veulent avant tout renouer avec les fondamentaux : les murs, l’espace, l’éphémère.

Abyssal. L’aventure commence lorsque Lek découvre un ancien supermarché abandonné depuis 2005 dans le nord de Paris, d’une superficie d’environ 40 000 m2. Dans un premier temps, les deux artistes, obnubilés par la quantité et la variété des murs vierges, saisissent l’opportunité d’un tel espace pour le mettre à la disposition de l’art urbain. Dans le plus grand secret, une quarantaine de peintres et graffeurs se succèdent à quatre, six ou huit mains, façon «cadavre exquis», soutenus par des photographes, explorant jour et nuit les recoins de cet espace abyssal. «Notre peur était que le lieu soit découvert pendant le projet, mais pendant longtemps, nous avions le fantasme de le finir et qu’il soit détruit», confie Sowat.

Des étages jusqu’au sous-sol, les fresques gigantesques se rejoignent dans une parfaite harmonie. Au fil de l’exploration, l’âme du lieu interfère avec le processus créatif. En effet, plusieurs familles de migrants ont trouvé refuge dans le bâtiment, avant d’en être expulsées. Les artistes se heurtent aux «artefacts» du lieu : matelas, biberons, landaus, cahiers d’écoliers, lettres jamais envoyées et avis d’expulsion datant de 2008. «Ce matériau très lourd nous a touchés, si bien que le lieu a commencé à nous obséder, on n’y allait plus tant pour peindre que pour aller découvrir ces traces de vie», précise le duo.

Petit à petit, les artistes cherchent à composer avec la matière présente et son aspect mémoriel – objets des habitants, carcasses de voitures, végétation. «Nous étions comme des archéologues qui venaient de découvrir la pyramide de Gizeh, on l’a appelé le Lieu, le Temple puis le Mausolée», disent-ils. Désormais doublement liés à cet espace, par la peinture et les vestiges de ses habitants, comment garder trace de cet art voué à disparaître ? «Dès le début, on a su qu’il fallait finir par [peindre] le toit, car à la seconde où ce serait fait, on serait repéré.» De fait, une semaine après, les entrées étaient condamnées par les autorités, le bâtiment devant accueillir dans les prochaines années un complexe hôtelier.

Lascaux. Grâce au travail des photographes, l’idée surgit très tôt dans l’esprit de Lek et Sowat de créer malgré tout des supports pour conserver la mémoire de cette expérience collective. Le résultat,Mausolée, est à la fois un film en ligne et un livre de photos. Publié aux éditions Alternatives, celui-ci permet de suivre l’évolution du lieu. Le film de sept minutes, «lettre d’amour à notre culture», composé de 8 990 photos, vient compléter ce travail colossal, soutenu par une bande-son de Philip Glass qui, séduit par le projet, leur a offert le titreOpening.

Le Lascaux des graffeurs désormais condamné, Lek et Sowat dévoilent leur travail jusqu’à demain, à l’occasion d’une exposition exceptionnelle.

France 3 Television

À l’occasion de la parution de Mausolée, l’un des deux auteurs, Sowat était l’invité du journal de la mi-journée le 10 avril 2012 sur France 3.

Sowat was invited to the 12’o clock news on France 3 Television to discuss about the book Mausolée on 10 April 2012

Canal Street TV: Interview

Dans quelles circonstances exactement avez-vous découvert ce supermarché abandonné ?

Lek a trouvé le lieu au cours de l’été 2010. Il connait bien le quartier pour y avoir grandi. Il connaissait le supermarché du temps de son activité pour y avoir été client, enfant avec ses parents. Ca fait des années qu’il cherche ce genre d’endroit, donc comme nous tous, il passe son temps à repérer des signes d’inactivité sur les bâtiments quand il tourne dans Paris. Celui-ci semblait correspondre à tous ses critères. Il est passé devant une fois, deux fois et la troisième, il a fini par garer sa caisse pour chercher un accès… qu’il a trouvé tant bien que mal. Le lendemain, il est retourné peindre. C’est comme ça que ça a commencé.

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Vernissage / Opening

Vernissage: Jeudi 12 Avril 2012 à 18 heures

Ouverture: Vendredi 13, Samedi 14 Avril de 15 heures à 20 heures

RSVP  mausolee@hotmail.com

Adresse: 11 rue Marie-Andrée Lagroua-Weil-Halle, 75013 Paris
Métro/Rer: Bibliothèque François Mitterrand
Plan d’accès


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On August 12, 2010, Lek and Sowat found an abandoned supermarket in the north of Paris. For a year, in the greatest of secrets, both artists continuously wandered in this 430,000 sq ft monument to paint murals and organize an illegal artistic residency, inviting forty French graffiti artists to collaborate, from the first to the last generation of the graffiti movement.  Together they built a Mausoleum, a temple dedicated to their disappearing underground culture, slowly being replaced by street art and its global pop aesthetics.