>sÖke< is just 16. He’s one of the first photographers to go inside the Mausoleum after us. We discovered his work when he published this serie of images on the web. This is what he sent over when we contacted him to share his experience.
>sÖke< n’a que 16 ans. Cest un des premiers photographes à être rentré dans le Mausolée aprés nous. Nous avons découvert son travail quand il à posté cette série d’images sur le net. Quand nous l’avons contacté pour qu’il raconte sa première expédition là bas, voici ce qu’il nous a envoyé:
C’était un lundi. Seulement quatre jours après que l’exposition et les images m’aient tapé dans l’oeil, je partis, seul en touriste non avertis, afin de répérer les lieux. Dès mon arrivée sur les lieux, je rencontra deux personnes qui comme moi étaient très intrigué par ce projet. Mais pour pouvoir le voir, il fallait déjà réussir à y rentrer, ce casse tête explique pourquoi le projet a pu se réaliser sans que d’autres graffeurs s’approprient aussi les lieux. Rentré, la lampe de poche s’impose dans des salles ou résonne en continue le passage des voitures sur l’autoroute située au dessus. On a alors du mal à réaliser que se fut un jour un supermarché, chaque étage, des espaces quasi vides regorgent de poussière. Seul trace de vie, les objets des roumains se retrouvent un peu partout dans l’immensité du lieu. Les joués, les doudous, les matelas et autres peuvent laisser imaginer une expulsion rapide et inattendue laissant après consommateurs et vendeurs, roumains et prostituées le lieu à une troisième population, celui des graffeurs. Maintenant, ce sont eux qui ont donné une vie à ce lieu, marriant à travers un projet des plus original des artistes de toutes générations mais avec la même passion. Ils y créent des formes géométtiques, des formes abstraites, des anamorphoses, loins du graffiti pur et dur. Intelligement, ils ont exploités chaque parties du lieu, lui donnant ainsi une ambiance surnaturelle, dans Paris, qui aurai imaginé un lieu pareil ? En décalage avec l’extérieur, ce “mausolée” a vu la volonté devgrafeurs le redessiner, travaillant longuement cet espace stressant, coupé du monde et inaccessible au grand publique. En tant que spectateur, ce fut pour moi le projet de graffiti le plus imposant que je n’ai jamais connu, pour son lieu et la qualitée de ses oeuvres. Surpris car je ne m’atendais pas à ce qu’un tel projet prenne jour à Paris.
Jaw
Swiz, Lek
Gris1, Sowat